par Viva Wittman
Edith Lalonger a commencé la danse contemporaine et ethnique (Québécoise et internationale) à l’âge de cinq ans. Entre douze et seize ans, elle faisait déjà des spectacles avec sa troupe. Quelques années plus tard, elle étudie au Conservatoire de Montréal où elle découvre la danse Baroque et ce fut « un coup de foudre ». Venue en Europe comme musicienne avec son hautbois, elle commença à prendre des cours de danse Baroque avec Francine Lancelot, un choix qui l’a guidé à faire un stage avec la compagnie Ris et Danceries, et à passer son diplôme d’enseignement de Danse (et de Musique) à Salzbourg.
Edith enseigne la danse Baroque depuis 26 ans dont 23 ans au CDM, avec toujours même plaisir de transmettre cette danse, trop peu connue. « C’est le côté universel qui touche ; c’est intemporel » dit-elle. « C’est la recherche de la conscience du corps, de sa mécanique et de la communication non-verbale qui ont formé cette danse et inspiré d’ailleurs plusieurs grands chorégraphes des 20ème et 21ème siècle, de Massine à Massin ! » |
Elle vit aussi le côté intellectuel de l’enseignement. « J’ai écrit plusieurs articles dans le Nouveau Dictionnaire de Danse du Larousse » me dit-elle, « je suis plutôt danseuse/chorégraphe, mais j’ai beaucoup publié ».
Comme chorégraphe, Edith fait des créations baroques et des danses du 19ème siècle. « Je fais différents spectacles » ajoute-elle, « soit sur scène dans les opéras, les pièces de théâtre ou des ballets baroques ».
Parallellement à ses cours au CDM, elle vient aussi pour répéter dans ce lieu « extraordinaire » (notamment pour la création de Zaïs, Anacréon et Pygmalion de J. Ph. Rameau, au Queen Elisabeth Hall à Londres. Voir son site : edithlalonger.wix.com.
Parallellement à ses cours au CDM, elle vient aussi pour répéter dans ce lieu « extraordinaire » (notamment pour la création de Zaïs, Anacréon et Pygmalion de J. Ph. Rameau, au Queen Elisabeth Hall à Londres. Voir son site : edithlalonger.wix.com.
Le cours d’Edith est un souffle du passé ; même si ses élèves ne sont pas habillés avec les vêtements du 17ème siècle, il règne un air de grandeur et de noblesse propre à cette époque. Je peux presque voir la salle de bal et les riches ornements, drapés et pendus aux murs et aux fenêtres. La finesse des mouvements réveille l’ancienne esthétique de l’immeuble où le Centre de Danse du Marais vit.